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Rumbas congolaises, entre Brazzaville et Léopoldville


Congo Revolution (pochette de disque)

La rumba cubaine et, de manière générale, toutes les musiques des colonies d’Amérique latine –merengue, biguine, samba, son cubano, bolero, cha cha cha... –, jouirent très vite d’une grande popularité en Afrique, grâce à l’industrie discographique. Du Sénégal au Mozambique, la rumba a influencé les nouvelles musiques africaines, mais c’est surtout dans l’actuelle République démocratique du Congo, au Congo et en Angola qu’elle s’est réimplantée.

 

Dès les années 1950, les Congolais développèrent leur version de la musique cubaine en y intégrant leur propre section instrumentale destinée à la danse et connue sous le nom de sebene. Depuis le début, le jeu des guitares y tient une place prépondérante. Cette musique africaine est typique d’un continent colonisé, puisqu’on a là une fusion d’éléments africains et étrangers réinjectés dans une musique nouvelle non tribale et inter-ethnique. Les éléments étrangers ont pénétré l’Afrique par l’intermédiaire des colons, via les disques notamment. Mais la rencontre entre musiciens africains et cubains à l’Exposition internationale de Chicago, en 1932, ne fut pas étrangère non plus à ce développement massif du genre en Afrique.

 

(d’après le texte d’Etienne Bours publié pour les brochures Africalia – 2003)


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