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Khadja Nin et les nouvelles musiques contemporaines


Khadja Nin - composite mondorama
Les nouvelles musiques du Burundi se concentrent autour de la capitale, Bujumbura, et s'inspirent essentiellement de la rumba et des soukous congolais, et plus tard du reggae, du hip hop et du zouk.

De nombreux Burundais, et notamment beaucoup d’artistes, ont fui les troubles et les guerres civiles successives depuis les années 1950. Plusieurs d’entre eux vivent et travaillent en exil, comme Eric Baranyanka ou The Mighty Popo. Certains de ces artistes ont acquis une notoriété internationale, c’est le cas de la chanteuse Khadja Nin.


Née à Ruvyagira en 1959, Khadja Nin (jeu de mot sur son vrai prénom, qui se traduit par « Petite Jeanine ») a quitté le Burundi en 1975 pour faire des études à Kinshasa. Elle s’installe ensuite en Europe en 1980, en France dans un premier temps, puis en Belgique. Son premier album, intitulé Khadja Nin, sort en France en 1992, est chanté entièrement en Swahili. Sa musique est une fusion de musique africaine, de pop occidentale et de rythmes afro-cubains. Elle connaitra un succès grandissant, collaborant avec des gens aussi divers que Sting, Jeanne Moreau et Cheb Mami. Elle est aujourd’hui « ambassadrice de bonne volonté » pour l’Unicef.


Au Burundi lui-même, une nouvelle génération de musiciennes et musiciens est aujourd’hui active et les musiques les plus appréciées empruntent largement à la pop mondiale, au hip hop et au trap, mais aussi à des styles comme l’afrobeat (variante contemporaine de l’afrobeat des années 1970). Certains artistes, comme la chanteuse Bernice the Bell, puisent également dans les rythmes, les danses et les traditions musicales du Burundi. (BD)


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