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Musiques de Nubie: l'ancien et le nouveau


Suite à la construction du barrage d'Assouan au sud de l'Egypte, beaucoup de Nubiens ont vu leurs terres inondées et ont été forcés de se relocaliser soit au Soudan, soit au Caire. Dans la mégalopole, ils ont transformé leurs traditions (des chants rituels accompagnés de percussions) et créé des styles nouveaux, plus urbains. Influencé par un groupe de jazz entendu dans un club, Ali Hassan Kuban ajoute des cuivres à la musique traditionnelle nubienne. C'est un succès immédiat, particulièrement en Europe. Dans son pays, il insiste sur l'utilisation et la préservation des dialectes locaux.

 

Parmi les autres artistes, on peut citer également Mohamed Mounir qui a emprunté la voie de la pop, interprétée en arabe mais incluant de temps en temps des éléments nubiens. Le joueur d'oud Hamza el-Din se base sur la tradition, mais en utilisant très peu de percussions, pour créer des morceaux souvent très sereins, parfois accompagné de chants poétiques en langue nubienne. Il a collaboré notamment avec le Kronos Quartet sur l'album Pieces of Africa. Mahmoud Fadl, plus jeune, est un percussionniste talentueux. Avec ses deux groupes Drummers of the Nile et Salamat, il propose une musique voyageant de la Nubie au Caire. (ASDS)


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