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Pop, rock et hip hop, une nouvelle manière de s’exprimer


Avec la colonisation danoise, les Inuits ont appris à chanter les hymnes chrétiens des missionnaires, à jouer de l’accordéon et du violon et à danser la polka. Cette musique a remplacé les chants à tambour et a fait office de divertissement. Longtemps isolé des influences musicales occidentales, le Groenland s’est rattrapé dès les années 1970 avec un mouvement rock qui a balayé toutes les expressions musicales. En 1973, le label local ULO sort le premier album du groupe Sume, Sumut, qui a été acheté par environ 20% de la population. Leur spécificité est le chant en groenlandais et l’utilisation des chants à tambour dans leur musique. D’autres groupes ont emboîté le pas, souvent avec des chants de protestation contre la dominance danoise. Leur musique est marquée par l’époque : folk rock dans les années 1970, rock avec synthés dans les années 1980, avec également une tendance hard rock et ressemble souvent à une pâle copie de standards occidentaux. Mais ce sont les paroles qui comptent : elles continuent à raconter la vie quotidienne et les expériences en faisant référence aux ancêtres et aux traditions. Les jeunes générations ont du mal à s’exprimer en suivant la tradition et cherchent des moyens plus proches de leur nouvelle identité. L’utilisation des musiques rock ou country est en fait l’expression d’un malaise, celui d’une société qui se cherche face à une modernité imposée de l’extérieur. De même, dans les années 1990 est apparu le premier groupe de hip hop, Nuuk Posse. Aujourd’hui, la plupart des stars du Groenland chantent des morceaux de pop ou rock très international en anglais.


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