Mondorama

menu

Le toy – rituel de passage et musique de fête


Musique traditionnelle de Boukhara

En dehors des interprétations officielles en grands ensembles, le maqâm s’est adapté et a continué à être pratiqué dans des contextes plus privés, en particulier lors des banquets donnés lors de grandes fêtes liées aux grands événements de la vie quotidienne. En Ouzbékistan, chaque cérémonie ou fête est en effet l’occasion d’un toy, ou d’une célébration, accompagnée de musique. Deux éléments sont primordiaux lors d’une telle fête : des victuailles et de la boisson d’un part et de la musique d’autre part. Celle-ci est interprétée par divers musiciens, hommes et femmes. Ces interprètes entrent souvent dans une compétition amicale, incitant les uns et les autres à chanter plus fort ou plus aigu.

 

Le toy englobe des formes de musiques très diverses, selon les moments de la fête et s’adressent à divers publics : musique de procession avec hautbois ou trompes (dans la vallée du Ferghana, il existe une longue trompe cérémonielle nommée karnay pour annoncer les festivités ; dans le Khorezm ou à Samarkand, ce seront les hautbois surnay et qoshnay qui sont utilisés), chants religieux (psalmodie coranique ou chants soufis), airs joués et chanté par des solistes, dans la tradition, mélodies interprétées par des ensembles de femme sozanda, ou encore des airs pop joués par les vedettes locales. Des artistes reconnus comme Turgun Alimatov ont beaucoup joué lors de ces toy privés, tandis que d’autres, comme Yulduz Usmanova, qui mêle traditions du maqâm et pop, préfèrent les concerts publics. (ASDS)


À PointCulture

Nous utilisons des cookies pour améliorer l’expérience utilisateur et analyser le trafic sur notre site web. En cliquant sur “Accepter tous les cookies“, vous consentez à l’utilisation de cookies sur notre site web.