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Musique des cours anciennes


On connaît peu de choses sur la musique de cour des premiers royaumes coréens. S’il est fait mention dans des textes historiques chinois, japonais ou coréens de musiques jouées à l’époque des « trois royaumes » qui deviendront la Corée, unifiée par la dynastie Silla au VIIe siècle, il semble que peu de pièces n’aient survécu au temps, à l’exception de quelques rituels confucéens.

 

On distingue trois types principaux de musique de cour, classifiées a posteriori en aak, tangak et hyangak. Le aak (qui se traduit par « musique appropriée ») est la plus ancienne, elle correspond au rituel confucéen munmyo cheryeak, importé de Chine en 1116. Le hyangak est une forme de musique pentatonique proprement coréenne (codifiée au Ve siècle), tandis que le tangak est une musique heptatonique d’influence chinoise (dynastie des Tang, VIIe siècle) adoptée par la cour de Corée.

 

Ces styles désignent tous une musique accompagnée de danse, parfois exécutée par un danseur masqué comme c’est le cas pour la célèbre pièce Su-Je-Chon datant de la dynastie Silla (VIIe siècle). Le répertoire a été ravivé par la dynastie Joseon qui a accédé au pouvoir en 1392, et dont l’idéologie, basée principalement sur le confucianisme, a mis en avant les rituels aux ancêtres et les musiques qui les accompagnaient. Ces différentes musiques sont toujours jouées aujourd’hui lors des cérémonies annuelles des sanctuaires de Confucius et des ancêtres royaux. Elles se composent de pièces lentes, majestueuses et raffinées, interprétées sur des instruments rituels anciens comme les impressionnants ensembles de cloches de bronze (pyeonjong) et de pierre (pyeongyeong). (BD)


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