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Chants de revendication: singer-songwriters et rock aborigène


Dans les dernière années, de plus en plus de musiciens aborigènes se sont tournés vers des musiques occidentales, country d'abord, puis reggae et enfin le rock, tandis que la mode du didgeridu s'atténuait. Comme leur culture a toujours été essentiellement orale, ce sont les paroles des chansons qui comptent plus que le style. Très souvent, ces artistes dénoncent les conditions de vie et défendent la culture de leur peuple. Yothu Yindi est un groupe renommé; il est associé à la lutte pour l'obtention de plus de droits et s'oppose aux injustices sociales. Le single Treaty issu du deuxième album Tribal Voice (1991) est devenu un hymne aborigène. Des singer-songwriters ont également joué un rôle important dans ce combat. Kev Carmody, aborigène enlevé à sa famille alors qu'il avait 10 ans, chante l'hypocrisie des colonisateurs dans Thou shalt not steal (Pillars of society, 1990). Archie Roach a aussi été séparé de ses parents à l'âge de trois ans et le chante dans Took the children away (Charcoal lane, 1990). Geoffrey Gurrumul Yunupingu a pris le relais avec son album solo Gurrumul (2008). Il a commencé sa carrière en jouant dans le groupe de son cousin, Yothu Yindi, puis dans son propre groupe, le Saltwater Band.


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