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Fanfares, des janissaires au Balkan Beat


Fanfare Ciocarlia - photo du dossier de presse

L’origine des fanfares dans les Balkans est liée à l’occupation turque et aux «mehter», les orchestres des janissaires, qui ont influencé non seulement la musique militaire mais également la musique civile qui adoptera les formations de cuivres comme accompagnement de célébrations en tous genres, fêtes officielles comme cérémonies privées. Répandues à travers toute la région depuis le 18e siècle, ces fanfares ont suivi des évolutions différentes suivant les pays, adoptant un mélange d’instruments orientaux (notamment les percussions) et occidentaux (principalement des cuivres). Elles ont ensuite connu un grand essor dans les années 1990, grâce à plusieurs facteurs qui ont mené au phénomène baptisé Balkan Beat, depuis ses différents pays d’origine, de la Macédoine, la Serbie, la Roumanie ou l’ex-Yougoslavie, jusqu’à Berlin où le genre s’est popularisé. Le cinéma d’Emir Kusturica mettra également en avant la musique de Goran Bregović, et aidera à la diffusion de ce style.

 

En Roumanie, plusieurs fanfares sont associées au mouvement et à son succès. La plupart sont des formations originaires de Moldavie occidentale, comme la fanfare Ciocărlia, qui provient du village de Zece Prajini, au nord-est de la Roumanie. De musiciens locaux, engagés pour les fêtes du village, ils sont passés au statut de professionnels internationaux en 1996, lorsqu’ils ont été découverts par l’ingénieur du son allemand Henry Ernst, qui les a introduits sur les scènes des grands festivals européens. (BD)


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