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"Ritual folk" ou le long chemin depuis les traditions historiques


Les Soviétiques ont effacé les traditions musicales, les remplaçant par de grands groupes de chanteurs, comme partout ailleurs dans les régions sous leur contrôle. Ces groupes se présentaient habillés avec des costumes pseudo-villageois, chantaient des harmonies classiques et jouaient des instruments standardisés – ce style est aujourd'hui nommé "fakelore". Et pourtant, dans les années 1960 et 1970, des chercheurs locaux ont tenté de préserver les traditions plus anciennes, celles des chants "dainos" et "sutartine" notamment, qui content la vie quotidienne, les mariages, l'amour. Ces chants de travail et chants coutumiers liés aux fêtes calendaires et familiales étaient interprétés en solo ou en groupe, en polyphonie, en homophonie ou en hétérophonie. Ils réfèrent souvent à des traditions pré-chrétiennes. De nombreux instruments sont également joués: la cithare kanklès dont la forme et les origines sont proches du kantele finlandais, le skuduciai, un genre de flûte de pan, les trompettes ragai et daudytes… Ils accompagnent notamment les danses en rond rateliai. A la même époque que les collectages se créent dans les villes et villages des groupes "ethnographiques" qui jouent les musiques traditionnelles et restent très attachés à la préservation et à la mémoire. Peut-être peu créatifs, ils influencent la nouvelle génération de musiciens qui marient traditions et musiques actuelles, proposant du folk-rock (Atalyja), du ritual folk (Kulgrinda), du dark metal, du folk metal (Zalvarinis) du dark ambient, du post folk… (ASDS)


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