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Le laka laka et les traditions musicales de Tonga


Outre les chants et hymnes pratiqués à l’église, qui conservent des traces des polyphonies polynésiennes, plusieurs genres musicaux se sont développés récemment en adaptant les influences étrangères aux modes de jeu et de chant anciens. La principale danse du royaume, ou en tous cas la plus populaire, est le laka laka, basée sur les danses me’elaufola bannies par les missionnaires. Elle se pratique en rang, les hommes sur la droite et les femmes sur la gauche face au public, et peut rassembler jusqu’à une centaine de participants. Ce sont les danseurs eux-mêmes qui chantent, sans accompagnement musical. La danse a une importante fonction sociale et cérémonielle et est pratiquée lors de toutes les occasions officielles importantes.

Parmi les instruments pratiqués dans l’archipel, il faut citer la flute nasale et la guimbarde ‘utete, ainsi qu’un certain nombre de percussions. Parmi celles-ci on trouve notamment le tambour nafa qui accompagne la danse ma’ulu’ulu et des tambours en bambou fendu.

L’île résonne de plus presque toute l’année du son de la fabrication du tapa, un tissu obtenu à partir d’une plante locale. Cette confection est réservée aux femmes qui frappent longuement l’écorce posée sur un support en bois, au moyen d’un maillet. Effectué en groupe, ce travail donne souvent l’occasion de jeux rythmiques. (BD)


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