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Visual Kei : métal et dentelles


Versailles (via wikipédia)
Un autre genre restera local malgré son énorme succès au Japon : le visual kei, succédant au Shibuya kei à la fin des années 1990. Comme son nom l’indique, il joue énormément sur l’aspect visuel des musiciens, leurs coiffures, leurs maquillages, leurs costumes et leur apparence androgyne.

Mélangeant des éléments empruntés aux mangas, au kabuki, mais aussi au rock gothique, au glam rock et au metal, cette sous-culture était au départ un regroupement de divers styles musicaux et de leurs fans autour d’une identité visuelle commune très forte. Le genre s’est ensuite cristallisé autour d’un heavy metal très pop et très mélodique, avec des passages très virtuoses et des citations de musique classique occidentale. Dépassant les outrances de Sigue Sigue Sputnik ou de Marilyn Manson, les groupes semblent sortis tout droit d’un anime ou d’un manga gothique et rappellent que le Japon est le pays du cosplay. 


Si le visual kei a eu un énorme succès mainstream au Japon, il n’a pas réussi à s’exporter. Certains groupes ont aujourd’hui atténué leur apparence et leurs costumes, mais d’autres poursuivent la surenchère, rejoints par une nouvelle génération de « néo-visual-kei ». Parmi les musiciens de la première génération, il faut citer X-Japan, D’Erlanger ou Color, mais c’est la deuxième qui a connu le plus de succès avec Malice Mizer, Luna Sea, L’Arc en Ciel, Glay, Pierrot, Fanatic Crisis, Shazna ou encore La’Cryma Christi. Une troisième vague rassemble entre autres des formations comme Dir En Grey, Alice Nine, D’espairsRay, Girugamesh, Moi Dix Mois et Versailles. (BD)


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