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Shibuya Kei : bossa nova et yéyés


Pizzicato 5
Genre à l'origine très local, tirant son nom d'un quartier de Tokyo, le style Shibuya Kei a par la suite débordé des limites de la ville pour s'étendre au reste du pays, et trouver quelques échos à l'extérieur du pays.

Malgré la place importante des firmes de disques japonaises dans l’industrie musicale (Sony est un des trois derniers grands labels au monde avec Warner et Universal), la musique japonaise n’a pas suivi le chemin de son équivalent coréen. Là où on voit la K-Pop diffusée dans le monde entier, et utilisée comme ingrédient du soft power du pays, la j-pop n’a presque jamais tenté de dépasser ses frontières, cherchant à peine à toucher le reste du marché asiatique. 


Les seuls genres japonais qui ont trouvé un public hors du pays sont des mouvements comme la noise, la musique ultraviolente d’artiste comme Masami Akita (Merzbow), Incapacitants ou Violent Onsen Geisha, le free-jazz et la musique expérimentale, ou pendant quelques années le style Shibuya Kei. Ce dernier genre, inspiré par la city pop mais dans une version plus ironique, moins innocente, est né à Tokyo dans les années 1990 et associait de multiples influences allant de la bossa nova au yéyé français, en passant par le disco ou la lounge. Relativement underground à ses débuts, ce mouvement a connu une certaine popularité y compris à l’étranger, notamment en Angleterre et en France. Son influence se fait encore sentir sur la vaporwave et le future funk. Parmi ses représentants principaux, il faut citer le groupe Pizzicato 5, Cornelius (ex-Flipper’s Guitar), Fantastic Plastic Machine, Towa Tei ou encore Kahimi Karie. (BD)


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