Mondorama

Sa géographie est variée, marquée par la savane partant des plateaux pour rejoindre la côte et ses 2000 kilomètres de littoral. Le pays comprend de nombreux lacs et est traversé par le fleuve Zambèze et ses affluents. Son climat va de tropical à subtropical, et est affecté par la mousson et des cyclones fréquents et destructeurs.

Les premiers habitants du pays sont des Bantous venus du nord à partir du 4e siècle avant notre ère. Les villes de la côte ont participé activement au commerce avec les pays arabes et l’Indonésie. Les Portugais explorent la région à la fin du 15e siècle et la découverte du Cap de Bonne Espérance par Vasco de Gama entraîne l’établissement de comptoirs sur la côte et sur l’île de Mozambique (qui donnera plus tard son nom au pays). Ces avant-postes se transforment rapidement en une colonisation du Mozambique et une exploitation de ses richesses et de ses habitants.

La guerre pour l’indépendance est lancée en 1964 par le FRELIMO, le Front de libération du Mozambique, qui se maintient au pouvoir de nombreuses années, instaurant un régime communiste. Une guerre civile l’oppose ensuite à la RENAMO, guérilla anti communiste soutenue par la Rhodésie (ancien nom du Zimbabwe et de la Zambie ?) et par l’Afrique du Sud. Un cessez-le-feu est obtenu en 1994 et l’année suivante, le Mozambique entre dans le Commonwealth, en dépit du fait qu’il n’a jamais été une colonie anglaise.

Le pays est considéré comme l’un des plus pauvres du monde. Il a perdu beaucoup d'habitants suite à la traite des esclaves et lors de sa guerre civile, et la population jeune (la moitié des habitants a moins de 20 ans) augmente rapidement.

Son économie est principalement basée sur l’agriculture et la pêche et n’arrive pas à satisfaire les besoins alimentaires de la population, d’autant qu’une grande partie de ces matières premières sont destinées à l’exportation. Le Mozambique entend aujourd’hui développer l’exploitation de ses ressources minières, ainsi que le tourisme.

La musique du Mozambique comprend des styles traditionnels, caractérisés par le son des xylophones, marimbas et timbilas, ainsi que des styles modernes comme le marrabenta et ses guitares en bidons d’huile. Une nouvelle génération apparait dans les années 1980, parmi laquelle on trouve les groupes Ghorwane et Eyuphuro, « découverts » par le label Real World. La musique actuelle est influencée par le ragga et le hip hop. (BD)